Soft skills et Hard skills, littéralement « compétences dures » et « compétences douces » en français, forment un savant mélange pour un recrutement pertinent. Si les hard skills, les compétences techniques, sont importantes pour répondre aux missions d’un poste, elles ne suffisent plus aujourd’hui et doivent être complétées par des soft skills, des compétences humaines.
Si, ensemble, elles permettent de construire un univers de travail sain et performant, il peut être difficile de savoir exactement à quoi correspondent précisément ces hard skills et soft skills et si l’une reste plus importante que l’autre.
Afin de vous aider dans votre recrutement, Intuition Software vous guide et vous explique tout ce qu’il faut savoir sur les soft skills et les hard skills :
- Soft skills et Hard skills : définition,
- Soft skills vs Hard skills : quelles différences ?
- Hard skills et soft skills : une complémentarité essentielle,
- Soft skills et hard skills : exemples,
- Soft skills vs hard skills : en conclusion
Hard skills VS soft skills, définition
En français, les « skills » signifient « compétences ». En recrutement, soft skills et hard skills représentent deux types de compétences spécifiques souvent recherchées par les recruteurs pour un poste visé.
Les “hard skills” désigne les compétences techniques ou académiques acquises par un(e) candidat(e) à travers son parcours scolaire, universitaire ou professionnel. Ces compétences peuvent facilement se démontrer par le biais de diplômes, de certifications, de portfolios, etc. Autrement dit, il s’agit du savoir-faire du candidat.
Les “soft skills”, quant à elles, sont des compétences générales représentant les qualités humaines, liées à la personnalité du candidat ou de la candidate. Autrement dit, il s’agit de son savoir-être.
Soft skills vs Hard skills : quelles différences ?
Au-delà de leurs traits distinctifs, la nuance entre hard skills et soft skills est assez subtile. En effet, les premières sont des compétences palpables et concrètes à la portée de tous. Pour les acquérir, il suffit généralement de suivre la formation adaptée et d’acquérir de l’expérience dans le domaine visé. Jusqu’à peu, il s’agissait des compétences principales mises en valeur et évaluées en entretiens.
Les deuxièmes, elles, ne s’apprennent pas et relèvent davantage de l’inné, se développant au cours d’une vie, via les différentes expériences vécues. Ainsi, il s’agit d’habitudes que l’on cultive sur la durée.
De même, les mesures des soft skills vs hard skills divergent. Si les premières sont mesurables à l’aide de critères numériques ou académiques, les deuxièmes sont intangibles et peuvent être plus difficiles à quantifier. Toutefois, certaines échelles qualitatives peuvent permettre de définir certaines de ces compétences de savoir-être.
Enfin, hard et soft skills ne s’évaluent pas de la même manière. En effet, lors d’un entretien, les premières peuvent être décelées via le curriculum vitae ou les références. Les deuxièmes, elles, peuvent être décelées via des questions comportementales et des mises en situation.
Hard skills et soft skills : une complémentarité essentielle
Selon une étude du Wall Street Journal, réalisée en 2015 sur 900 cadres dirigeants, 92 % estimaient que les soft skills et les hard skills possédaient le même niveau d’importance. 89 % d’entre eux avouaient cependant avoir des difficultés à recruter des candidats avec les compétences de savoir-être recherchées. En effet, n’étant pas palpables, ces compétences peuvent être difficiles à déceler chez les candidats dans un contexte aussi particulier que l’entretien d’embauche !
De même, si les soft skills sont indispensables, elles servent, avant tout, à mettre en avant un savoir-faire. Ainsi, soft et hard skills doivent se compléter pour obtenir un profil intéressant.
En effet, un employé à l’excellent relationnel est bien moins utile s’il ne dispose pas des compétences techniques requises pour son poste. À l’inverse, un excellent salarié aux compétences uniques n’est pas vraiment exploitable s’il travaille très mal en équipe ou ne se laisse pas facilement manager. De mauvaises capacités interpersonnelles peuvent même ruiner la culture d’une entreprise.
Ainsi, les soft skills et hard skills sont tout aussi importantes, et il n’existe pas réellement de dosage magique à trouver. Toute entreprise a besoin de compétences précises et d’un bon état d’esprit. En fonction du poste, il faudra estimer si les hard skills ou les soft skills seront prioritaires ou non.
Ce qui est sûr, c’est qu’on ne peut se passer ni du savoir-être, ni du savoir-faire. Par conséquent, il est essentiel de combiner soft et hard skills ensemble pour maximiser les chances de trouver le candidat idéal.
Soft skills et hard skills : exemples
Pour vous aider à visualiser la différence entre les deux compétences, retrouvez une sélection d’exemples de soft skills et de hard skills.
Les hard skills, concrètes, s’adaptent en fonction du domaine visé :
- Conception graphique, pour le marketing et design ;
- Maîtrise des langages de programmation, pour l’ingénierie technique ;
- L’analyse des données, pour la stratégie ;
- L’étude de marché, pour le développement produit ;
- La gestion des notes de frais, pour la finance ;
- La sécurité du réseau, pour l’informatique ;
- La maîtrise de plusieurs langues, pour le tourisme.
Les soft skills, elles, correspondent plutôt à des traits de caractère plus généraux :
- Capacité d’adaptation ;
- Esprit d’équipe ;
- Créativité ;
- Intelligence émotionnelle ;
- Organisation ;
- Gestion du stress ;
- Esprit critique.
Si cette liste d’exemples d’hard skills et de soft skills n’est évidemment pas exhaustive, elle vous permet déjà d’avoir une idée de leur valeur, pour mieux cibler les compétences que vous recherchez, en fonction du poste et de l’entreprise en question.
Soft skills vs hard skills : en conclusion
Un bon recrutement doit, tout au long de la candidature, mettre à la fois l’accent sur les hard et soft skills du candidat ou de la candidate. Il s’agit là de deux caractéristiques capitales, aussi nécessaires que complémentaires.
Aujourd’hui, divers outils RH (tels qu’AssessFirst, Centraltest ou Goshaba) permettent d’évaluer le potentiel d’un(e) candidat(e), en accordant une importance toute particulière à ses soft skills. Notre logiciel de recrutement Jobaffinity vous permet d’ailleurs d’accéder à toutes ces applications RH.